Échoendoscopie digestive
L’écho-endoscopie est une procédure médicale dans laquelle l’endoscopie est couplée à l’utilisation d’une sonde à ultrasons afin d’obtenir des images échographiques des parois des organes du tube digestif (oesophage, estomac, duodenum) mais aussi d’explorer les structures adjacentes : pancréas et foie. L’utilisation combinée du doppler permet également de visualiser les vaisseaux artériels et veineux d’intérêt.
Cet examen est pratiqué par des gastroentérologues pratiquant l’endoscopie, et spécifiquement formés à la lecture d’images échographiques. Il permet d’explorer le tractus digestif supérieur (échoendoscopie haute) et l’anus/rectum (échoendoscopie basse).
Echoendoscopie haute
Pour l’échoendoscopie haute, une sonde placée à l’extrémité de l’endoscope est introduite dans l’oesophage, l’estomac, le duodénum. Cet examen est effectué sous anesthésie. Entre autres utilisations, elle permet le dépistage du cancer du pancréas, de l’œsophage, et de l’estomac, ainsi que des tumeurs bénignes du tractus gastro-intestinal supérieur. Elle permet la caractérisation et la biopsie de toute lésion focale. Le prélèvement de tissu (biopsie) est réalisé en insérant une aiguille à travers la paroi digestive.
Cette technique est très sensible pour la détection du cancer du pancréas (90-95% de sensibilité), et permet une stadification précise. L’’échoendoscopie est également capable de mettre en évidence des calculs biliaires migrés dans la voie biliaire principale.
Cet examen diagnostique précède souvent l’acte thérapeutique de cathétérisme biliaire.
Echoendoscopie basse
L’échoendoscopie peut également être utilsée dans l’exploration morphologique des pathologies recto-anales (cancers, fistule…) et dans l’endométriose. Son utilisation reste limitée du fait de l’utilisation de l’IRM pelvi-périnéale.
